Arrivée au Japon

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Liens vers l’album ICloud

Si vous voulez consulter mes photos / vidéos pris durant cette partie du voyage, voici le lien vers l’album.

Un premier vrai post !

Aujourd’hui, il pleut et il fait froid. Journée idéale pour enfin alimenter mon blog. Je commence par le tout début: mon arrivée à Tokyo, pour ensuite prendre un vol interne vers la ville de Fukuoka.

Arrivée à Haneda.

Après près de 20 heures de vol et d’attente de Montréal à Tokyo en passant par Vancouver, j’arrive enfin en sol nippon ! Comme mon vol pour Fukuoka est tôt le lendemain, j’ai décidé de me prendre un capsule Hôtel à même un des terminaux de l’aéroport, chez First Class Cabin Haneda. L’accueil est chaleureux, les employées parlent très bien anglais, et il y a même un onsen (lire: spa) sur place.

Ma cabine

Je me suis simplement promené à l’aéroport par la suite, en recherche de nourriture et émerveillé par le moindre détail de ce qui m’entoure : les innnombrables voix japonaises annonçant des indications ou des publicités, les restaurants, les machines distributrices de tout (même du curry!). Bref, j’absorbe.

Un observatoire offre un point de vue surélevé sur l’aéroport, mais honnêtement, comme il fait un noir d’encre, la vue n’a pas grand chose d’impressionnant.

L'observatoire

Je finis la soirée avec un bon vieux ramen, et j’essaie tant bien que mal de dormir mais …. je suis trop excité !

Fukuoka : adaptation et décalage horaire

Première journée : errance et fatigue

Mon vol était tôt: 10h tappantes, et je suis déjà débarqué de l’avion, j’ai récupéré mes bagages, et je suis prêt pour l’aventure … sauf que je suis épuisé. Beaucoup d’heures de vol, peu de sommeil, une langue que je ne comprend pas partout autour de moi: la fatigue s’accumule et prend le dessus sur l’excitation. Mon auberge de jeunesse peut garder mon gros sac, mais je ne peux y rester qu’à partir de 16 heures.

Durant les heures suivantes, j’erre dans la ville, en recherche de quelque chsoe à faire. Avec la fatigue, peu d’activités semblent à ma portée. Je réussis tout de même à visite le sanctuaire de Sumiyoshi, dédié à une déité sumo.

Temple sumiyoshi Temple sumiyoshi Temple sumiyoshi

Je m’accroche à ce qu’il me reste d’énergie et je monte l’Akros building, une pyramide de béton sur laquelle pousse une forêt urbaine, pour avoir une vue sur la ville. Mon but: m’épuiser au max pour bien dormir la nuit suivante.

Akros building

Suite à mon ascension, mes pieds et mes jambes me font un mal de fou et j’ai du mal à ne pas m’endormir debout, donc je fais une sieste dans le parc. Un groupe d’adolescents japonais m’observent et semblent me trouver hilarant: tant pis, le besoin de sommeil est trop fort.

Je visite ensuite le fameux centre d’achat City Canal … et je tombe sur un spectacle de chanteuses japonaises (communément appelées idol) complètement inusité. Les fans sont survoltés! Je ne me serais pas déplacé pour le spectacle, mais c’est une belle surprise.

Canal city

Mon plan: une petite sieste avant d’aller explorer les yatai, des petits restaurants mobiles, qui font la renommée de la ville. Je me réveille … à minuit, et je replonge dans un profond sommeil. 16 heures en tout ! Décidément j’avais besoin de dormir.

À la découverte de Fukuoka

Un peu mieux reposé, les prochains jours m’ont permis de continuer à explorer la ville de Fukuoka, ce que j’ai tout de même fait au ralenti.

Je suis entre autre allé visiter le parc Uminonakamichi à vélo, j’ai dégusté un ramen Tonkotsu chez Ramen Tyson et d’autres plats japonais style maison dans un restaurant de quartier dont je ne me souviens déjà plus !

Uminonakamichi

Un de mes coups de coeur: le musée d’art asiatique. On y présentait une rétrospective de la collection permamente, avec pour thème les résistances. Les oeuvres présentées, en provenance des quatres coins de l’Asie, annonçaient la rébellion des artistes contre l’ordre établie et diverses formes d’injustice.

Lin Tianmiao, Spawn #3

Ci-dessus, l’oeuvre de l’artiste chinoise Lin Tianmiao par example, qui illustre le poids des attentes sociales genrées que l’artiste ressent depuis l’enfance.

Mes impressions

D’abord, je veux souligner que j’ai apprécié Fukuoka. Ce n’est pas une ville très touristique en hiver, et c’était une introduction de mise au quotidien citadin japonais. Une belle dose de dépaysement pour commencer : les machines distributrices partout, la quantité de gens à l’heure de pointe, les voix annociatrices partout, la quantité surprenante de petites restaurants, l’hospitalité incroyable des japonai.ses, etc.

Ce premier bout de voyage n’a duré de 4 jours au total, mais il m’a semblé s’étirer sur une éternité. Je crois que l’épuisement et le sentiment d’isolement ont eu raison de mon moral par moments. Je me suis surpris à avoir l’impression d’avoir mal préparé on voyage, d’avoir été paresseux en omettant de prendre des cours de japonais, mais surtout à me sentir un peu isolé dans cette société que je connaissais jusque-là de loin.

Dans les premiers jours, tout me semblait un défi: aller acheter un onigiri dans un kombini, devoir communiquer, la peur de me faire juger sur mon peu de vocubulaire japonais, tout faire à pied, la peur de perdre mes choses, etc. J’ai ressenti à la fois une grande lassitude et de la fomo, un combo pas très plaisant.

Rassurez-vous, je crois que ces impressions sont normales et depuis, je me suis bien adapté. J’ai malgré tout apprécié les expériences, et juste pour les papilles gustatives, les difficultés en valent la chandelle. À mon avis, tout voyage solo comporte ses périodes d’adaptation et de doute. Je crois que l’aventure, c’est la tension entre nos envies et nos peurs. L’inconfort et le remises en question font partie du voyage La suite à venir !